• Les grands chantiers d'une ville - au coeur de Valence

     

    Une grande partie des bâtiments de l'école et de ceux qui l'entouraient sont tombés

    Vous le savez, si vous me suivez, j'aime ces strates retrouvées.

     

    avec eux le nom des rues et celui de l'école

     

    Un peu de nostalgie de ma part, car j'allais à l'école primaire tout à côté.

    Je sortais d'une visite guidée d'un des quartiers de Valence en pleine reconstruction lui aussi, touché par les bombardements de 1944, et qui commence à être reconstruit dès les années 50, le quartier Belle image

    Valence Romans Tourisme

    Intéressant de connaître à la fois l'histoire et les objectifs actuels, que faut-il conserver, y compris de ce patrimoine de l'après guerre, comment l'intégrer, ou non, dans le contemporain ?

     

    Les grands chantiers d'une ville - au coeur de Valence

    Une construction en galets, typique de la ville

     

    L'école de mon enfance ICI

    Et l'appartement où je vivais alors ICI

     

    « Histoire sans parolesLe petit jardin abandonné - la nature reprend ses droits »

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  • Commentaires

    1
    Lundi 6 Mai à 20:50

    Il devait être sympathique et animé  ton quartier de Valence .C'est vrai , c'est touchant ces traces de vie , une vie très différente de ce qu'elle est aujourd'hui , presque inimaginable pour la jeunasse actuelle . Ce doit être intéressant ces débats sur ce qu'on doit conserver ou pas.

    J'habitais dans un petit village l'école où mes parents étaient en charge des deux classes de garçons ,ce qui donnait des effectifs énormes pour chacun , il fallait être bien organisé !C'est impensable aujourd'hui ;quand je pense que mon père avait dû se battre pour obtenir des volets et l'eau courante à l'étage : c'était considéré comme un luxe , l'évier de la cuisine devait suffire pour tout ! Un de leurs anciens élèves m'a fait parvenir une photo de ce qu'est l'école aujourd'hui : une  maison particulière où on doit avoir ses aises !Extérieurement rien n'a changé , le jardin d'agrément que mon père avait créé à ses frais a survécu .Seul l'affreux crépi marron a été remplacé par un revêtement clair .

      • Mardi 7 Mai à 08:34

        Je n'ai pas tout cité dans mes articles, mais c'est vrai qu'il était animé ce quartier, entre ce qui ce passait à la cathédrale, les marchés ; l'histoire à notre porte avec une maison renaissance, aujourd’hui elle abrite le service du patrimoine, et l'immeuble où avait logé Bonaparte élève officier. Comme je le dis dans l'un de mes articles cités, c'était l'après guerre et les logements pour les jeunes couples étaient rares dans une ville en partie détruite.

        La visite par contre m'a ouvert des yeux sur les immeubles modernes pour distinguer ceux qui vaudraient la peine d'être réhabilités. C'était le quartier des anciennes casernes et de la citadelle. Des casernes, une seule a survécu pour devenir centre administratif, la citadelle rasée pour faire place à la nouvelle préfecture ; pour remplacer celle détruite par les bombardements.

        En ce qui concerne les écoles, c'est la seconde que je vois détruire. Ton histoire est différente et pourtant il y a bien des similitudes. Surtout en ce qui concerne les conditions de vie. Nous n'avions aussi que le  poêle de la cuisine pour chauffer l'appartement, mais l'eau courante à l'évier, et l'évier seul.  

        Ce doit être émouvant d'être en contact avec d'anciens élèves de l'école où tes parents travaillaient et vivaient. C'est aussi une histoire particulière qui vaut la peine d'être racontée.

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